L’abolition de la Chambre de l’assurance de dommages et l’intégration de ses activités à l’Autorité des marchés financiers annonce la fin d’un service spécialisé, explique la Chambre. Dans une série d’éditoriaux, la présidente-directrice générale de la Chambre, Maya Raic, critique plusieurs des mesures qui touchent l’industrie de l’assurance du projet de loi 141.

La disparition de la Chambre signifie une réduction d’outils pratiques pour les représentants, affirme-t-elle. « L’éducation et la communication sont les grandes alliées de la prévention. C’est pourquoi, à la ChAD, nous consacrons des ressources à la conception, la rédaction et la diffusion d’outils pratiques pertinents et adaptés à votre pratique professionnelle », peut-on lire dans le texte publié sur son site Web.

Près de 2 000 visites par mois pour la Boite à outils

Pour illustrer la pertinence des ressources mises à la disposition des agents et courtiers, la Chambre révèle que la section Boite à outils de son site Web reçoit 1 880 consultations mensuelles, selon des données d’un sondage mené auprès de 1 605 professionnels. Les répondants ont aussi indiqué que 80 % d’entre eux considèrent les outils comme très ou assez importants.

« ​Ces outils et ces articles-conseils sont spécifiquement conçus pour maintenir la culture de conformité dans votre pratique. Notre proximité avec l’industrie et l’agilité dont jouit notre équipe nous permet de transformer rapidement les lacunes récurrentes observées en inspection ou au bureau du Syndic — en plus de vos questionnements à la ligne info-chad — en soutien concret pour les professionnels. On ne le répétera jamais assez : il s’agit d’un secteur hautement complexe pour les consommateurs. Dans ce contexte, vous devez plus que jamais être outillés et la ChAD l’a compris », souligne la Chambre.

« ​Personne ne gagnerait à voir l’abolition de la Chambre »

« Ni les professionnels ni les consommateurs ne gagneraient à voir l’abolition d’un organisme spécialisé en assurance de dommages auquel les membres contribuent à créer des outils pratiques visant à maintenir les plus hauts standards de professionnalisme », conclut Mme Raic.