Bon nombre de Canadiens avouent ne pas être prêts à prendre leur retraite, souligne Alain Huard.« C’est un marché naturel pour les cabinets de services financiers, d’essayer de bâtir des plans à long terme. Les soubresauts dans le marché créent de l’incertitude, les gens ne savent pas s’ils auront assez de revenus pour assurer leurs vieux jours, et peut-être devoir retourner travailler après leur retraite. Il y a donc là un grand potentiel de clients dont nous devons nous occuper. »

Il faudra que les conseillers adaptent leurs méthodes pour trouver des clients des plus jeunes générations. « Au lieu d’aller les voir deux fois par année, il faudra peut-être interagir avec eux plus rapidement, et de manière plus constante. C’est très différent comme approche. » Invesco a profité du lancement des portefeuilles Tacticiel en avril 2012 pour envoyer des lettres mensuelles et expliquer aux investisseurs les stratégies de placement des gestionnaires de fonds.

De son côté, Ed Lee note qu’on utilise davantage Internet pour rendre disponible l’information, par exemple avec de courts vidéos. « Notre plus grand défi est de bien maitriser notre message, de faire en sorte qu’il soit toujours pertinent et de bien faire attention de ne pas tout donner. Il faut surveiller la technologie et rester pertinents dans nos modes de communication. »