Alors qu’elle fêtera ses 25 ans en 2014, la bannière Réseau Courtiers Unis souhaite continuer à aider ses membres à conserver leur indépendance.Courtiers Unis compte actuellement 105 membres, pour un volume de 220 millions de dollars (M$). « On continue notre recrutement et nous avons une bonne recette. On poursuit sur notre lancée », dit son président, Louis Bois.

En 2013, la bannière a signé deux nouvelles ententes avec des assureurs; la première avec Northbridge et la seconde, avec un marché de Lloyd’s souscrit par XN Financial. « Nous sommes toujours en recherche active pour en ajouter d’autres », souligne M. Bois.

Les journées de formation de la bannière connaissent de plus en plus de succès, alors que 125 courtiers ont pris part à la dernière édition. La prochaine aura lieu en mars. La bannière tiendra aussi un congrès en septembre pour souligner ses 25 ans. « Tenir de tels évènements nous permet d’aller plus loin avec nos cabinets membres. On continue aussi à soutenir la création de cabinets. On y met beaucoup d’énergie et d’efforts. Ça fait partie de notre mission que de créer de la relève », dit-il.

Les membres de la bannière se servent aussi de plus en plus de l’intranet de l’entreprise pour échanger entre eux, selon M. Bois. « On y offre aussi des services en marge. Les courtiers peuvent y trouver des formulaires très élaborés en assurance des entreprises. Ils n’ont donc rien à investir de ce côté, ce qui est très apprécié », dit-il.

En outre, la bannière se donne pour mission d’amener les courtiers vers l’indépendance. « On ne veut pas qu’ils soient toujours dépendants de nos centrales en sous-agence. Dès qu’ils ont un volume suffisant pour signer un contrat avec un assureur, on les encourage à le faire », dit-il.

Courtiers Unis dit aussi vouloir demeurer près de la Fédération des courtiers d’assurance indépendants du Québec (FCAIQ). « Nous sommes de la même facture. Les cinq actionnaires de la bannière en sont membres. Nous sommes aussi près du Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec (RCCAQ). Les deux organismes ont leur place. Plusieurs défis attendent les courtiers, avec la révision des lois encadrant l’assurance. Il faudra être solidaires et vigilants à cet effet », dit M. Bois.