En 2016, le Groupe RSA a vu ses bénéfices d'exploitation augmenter de 25% à 1,08 milliards de dollars canadiens (G$), le bénéfice net après impôt s’établissant à 32,9 millions de dollars (M$). Selon l’assureur britannique, ces résultats sous-jacents ont été en partie compensés par des coûts planifiés de restructuration, des frais de rachat d'emprunts et des charges comptables autres que le capital.

Les bénéfices de souscription ont augmenté de 73%, établissant un record à 624,9 M$. Le ratio combiné a lui atteint 94,2%, ce qui représente également un record pour RSA.

« De grands pas en avant »

« En 2016, RSA a fait de grands pas en avant, évoluant sans relâche pour passer d'une reprise réussie à une surperformance organique. Nos améliorations sont à la fois stratégiques et opérationnelles, a déclaré Stephen Hester, directeur général du Groupe RSA. Notre ambition maintenant est de conduire la performance de RSA vers les meilleurs niveaux de l’industrie. Nous prévoyons surperformer en continuant des mesures en interne concernant le service à la clientèle, la souscription et les coûts. »

Bénéfice technique de 121,7 M$ au Canada

RSA Canada a de son côté réussi à absorber les pertes liées aux feux de Fort McMurray, la plus grande catastrophe naturelle de l'histoire du Canada, tout en générant un bénéfice technique de 121,7 M$. Le programme de réassurance de RSA a limité son exposition à la catastrophe, avec un coût net de 69,1 M$.

Les primes émises nettes ont atteint 2,37 G$ (+6 %) en 2016, bien que les volumes soient en baisse de 4% et le ratio combiné s’est chiffré à 94,9%.

Pour l’assureur, des temps de réponse plus rapide et de nouveaux outils numériques ont entrainé des résultats prometteurs au niveau de la distribution par courtage. Les taux de fidélisation des clients se sont améliorés de 2 points par rapport à l'année dernière pour s'établir à 84 %.