Glen Bates, premier vice-président, Québec, de RSA Canada, a été le premier à prendre la parole du panel des assureurs du congrès du Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec (RCCAQ). Il en a profité pour assurer que sa compagnie n’était pas à vendre.

M. Bates est ainsi revenu sur la cour qu’a menée Zurich à RSA, avant que l’assureur suisse décide de ne pas faire d’offre d’achat. « Nous n’avons pas sollicité cette offre. Nous ne sommes pas à l’abri d’une offre d’achat hostile. En fin de compte, Zurich n’a pas été capable de trouver le capital pour acheter RSA. RSA n’est pas à vendre, pas plus que RSA Canada », a-t-il dit.

Il a aussi ajouté qu’il serait presque impossible pour un autre assureur d’acheter RSA Canada. « Si un assureur cherche à acquérir un volume au Canada, ça ne sera pas chez nous. Nous avons doublé nos chiffres en huit ans et nous voulons encore les doubler », a-t-il dit.

M. Bates a aussi rappelé que RSA Canada avait permis aux courtiers de charger des honoraires au cours de la dernière année, tant en assurance des particuliers qu’en assurance des entreprises. « Nous avons livré notre promesse. Nous avons probablement le meilleur système en la matière au Québec, mais aussi le plus flexible », a-t-il dit.