Les résultats d'une étude commandée par H&R Block montrent que seulement 17 % de la population canadienne a cotisé ou prévoit cotiser à un REER avant la date limite de cotisation. L’an dernier à pareille époque, les chiffres faisaient état d'un taux de cotisation de 18 %.

Bien que ces résultats soient préoccupants, tout espoir n'est cependant pas perdu puisque 65 % des Canadiens ont indiqué comprendre la différence entre un compte d'épargne libre d'impôt (CELI) et un régime enregistré d'épargne-retraite (REER), ainsi que l'incidence de chacun d'eux sur leur déclaration de revenus. C'est un pas dans la bonne direction, car les résultats du sondage de l'an dernier montraient que seulement 50 % de la population canadienne comprenait cette différence.

Aucune augmentation de salaire

Selon H&R Block, la rémunération des travailleurs canadiens, ajustée en fonction de l'inflation, a connu cette année aucune augmentation. Par conséquent, sans augmentation de salaire, il est difficile de cotiser davantage, voire de cotiser tout court, à un REER ou à un CELI.

« Je suis heureuse de constater que le degré de compréhension à l'égard des REER et des CELI a augmenté, mais le nombre de Canadiens qui cotisent à l'un de ces régimes ou aux deux demeure trop bas, explique Lisa Gittens, pro de l'impôt à H&R Block Canada. Chaque année, les Canadiens devraient, dans la mesure du possible, essayer de tirer avantage des REER et des CELI pour atteindre leurs objectifs financiers et, grâce à des cotisations à un REER, obtenir le remboursement maximal. Il faut épargner maintenant et pour l'avenir ».