Seulement 26 % des Québécois ont établi un plan financier avec l'aide d'un professionnel de la finance, et plus du tiers de la population (36 %) n'a pas de plan financier par écrit, selon un sondage réalisé par Léger pour la Banque Laurentienne.

Une retraite dorée fait pourtant rêver beaucoup de Québécois, puisque c'est la principale raison (46 %) qui les pousse à établir un plan financier par écrit, que ce soit avec l'aide d'un professionnel ou non. En second lieu vient l'achat d'une propriété (31 %). Bien que ce soient des projets à long terme exigeant une grande rigueur financière, l'écriture d'un plan financier ne devrait pas se résumer à ces seuls projets.

« Avant de penser à ses vieux jours, il y a beaucoup d'autres étapes qui demandent qu'on regarde plus attentivement sa situation financière », avertit Guylaine Dufresne, directrice principale, Investissement et Planification financière à la Banque Laurentienne.

« Les premiers revenus d'emploi, une dette d'études, la naissance d'un premier enfant ou encore un héritage sont aussi des projets qui devraient inciter à prendre ses finances en main de façon structurée », explique-t-elle.

L'enquête démontre par ailleurs que ce sont les personnes dont le ménage a des revenus de 100 000 $ et plus qui ont le plus recours à un professionnel pour établir un plan pour leurs finances personnelles (34 %). Inversement, les Québécois dont le ménage a des revenus de moins de 40 000 $ sont les plus nombreux à affirmer ne pas avoir de plan par écrit (44 %).

En outre, de nombreux Québécois ne croient pas en la nécessité de transposer leurs idées sur papier. Parmi tous ceux qui n'ont pas de plan écrit, trois sur dix affirment que leur plan est dans leur tête (28 %).

« Si les gens veulent se mettre en forme, ils ont plus de chance d'y parvenir avec un entraîneur et un plan personnalisé. Le même principe s'applique avec les finances : avec l'aide d'un conseiller et un plan réfléchi et adapté à leurs besoins, les individus mettent toutes les chances de leur côté pour atteindre leurs objectifs avec succès », conclut Mme Dufresne.

Le sondage de Léger a été réalisé en ligne du 21 au 23 septembre 2015 auprès de 1 034 Québécois âgés de 18 ans ou plus.