La Corporation des assureurs de dommages directs du Québec (CADD) dit voir d’un bon œil la proposition du Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec (RCCAQ) d’imposer des tests d’indépendance aux cabinets qui souhaitent s’afficher comme courtier.

Le président de son conseil d’administration, Michel Laurin, dit reconnaitre que le courtier, dans son magasinage, peut se retrouver dans une situation où il n’a qu’une offre à fournir à son client, notamment en assurance sous-standard. « Il a tout de même fait un magasinage indépendant. Il est important que les règles de divulgation soient claires. Comme assureur direct, nous divulguons que nous offrons les produits d’une seule compagnie », rappelle-t-il.

Denis Côté, directeur général de la CADD, souligne qu’il est impossible pour un courtier qu’une protection qu’offre un même assureur soit la meilleure pour 95 % de ses clients, même en assurance des particuliers. « Il n’y a pas un assureur direct qui a un tel taux de réussite au Québec », fait-il remarquer.

M. Laurin ajoute que certains courtiers font de la fausse représentation. « Le courtier doit magasiner et offrir un choix. Il y en a qui le font très bien. Il y en a toutefois qui se présentent comme courtiers et qui ne font pas ce magasinage. Ils ne doivent alors pas utiliser le titre de courtier à leur avantage. Il faut régler la situation une fois pour toutes », dit M. Laurin.