Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2004, 54% des adultes québécois étaient atteints d’obésité ou d’embonpoint.
On blâme l’environnement, l’accès à une nourriture riche et abondante, les jeux vidéo, etc. Mais, selon les spécialistes de la santé publique, il faut cesser de chercher un coupable. Il faut plutôt arrêter cette épidémie qui se répercute sur les primes d’assurance collective!

L’Association pour la santé publique du Québec lançait un cri d’alarme le 30 janvier dernier, lors d’une conférence de presse à Montréal. Depuis les 20 dernières années, les chiffres de l’obésité sont en constante augmentation, partout au pays. Et le Québec ne fait pas exception à la règle.

Pour l’organisme, il devient urgent d’intervenir en favorisant de meilleures habitudes de vie. Il faut encourager une saine nutrition dès le plus jeune âge, et favoriser davantage l’activité physique. Sinon, la santé des Québécois va sérieusement se détériorer et ce sont les primes d’assurance collective et le système de santé public qui vont en pâtir.