Un Québécois sur deux n’est pas conscient de l’augmentation des catastrophes naturelles attribuée au réchauffement climatique.

photo_web_1461Cette observation est tirée d’une enquête menée conjointement par le CIRANO et l’Institut de l’énergie Trottier, dont l’objectif était d’évaluer les connaissances des Québécois sur des enjeux énergétiques et à sonder leurs perceptions sur différents thèmes en lien avec ces enjeux.

Ainsi, malgré la hausse des réclamations reliées aux dégâts d’eau observée au Canada, 47,4 % des Québécois ne sont pas d’accord ou ne savent pas quoi répondre à la question : « Il y a eu une augmentation significative des catastrophes naturelles au cours des dix dernières années à l’échelle du Québec ». À l’échelle canadienne, ce pourcentage est de 42,9 %.

Les Québécois sont toutefois d’accord à 84 % qu’il y eu augmentation significative des catastrophes naturelles pour la même à l’échelle planétaire.

Le CIRANO a observé deux différences importantes entre les sous-groupes démographiques. Ainsi, parmi ceux qui considèrent qu’il n’y a pas eu d’augmentation significative pour cette période, on compte 51 % des répondants de la région de Québec comparativement à 36 % de ceux de la région de Montréal. Autre différence : 45 % des hommes ne l’ont pas observé à l’échelle planétaire comparativement à 36 % des femmes.