À la veille de la Journée mondiale des femmes, l’entreprise montréalaise Fintech Cadence lance un programme de mentorat pour les femmes. Ce programme se veut une occasion pour les femmes entrepreneures « de surmonter les barrières existantes et de réussir dans [l’] industrie croissante [des fintechs] », soutient Fintech Cadence.

« L’une de nos priorités a toujours été d’encourager les femmes à participer à nos programmes. Que ce soit notre programme d’introduction Ascension, notre Formathon prenant place chaque printemps ou n’importe quelles autres de nos activités. Grâce à nos efforts, le taux de participation des femmes à nos programmes est plus de quatre fois plus élevé que le standard de l’industrie », souligne Geraldine Holliday, chef des produits numériques chez Fintech Cadence.

L’entreprise affirme que son programme de mentorat, de même que son certificat Building Blocks, a été créé « pour répondre à des besoins dans la communauté fintech à Montréal et contribuer à son développement ». « Nous permettons à nos intervenants de mieux comprendre les besoins, la culture et les règlements de l’industrie des technologies pour les institutions financières. »

Femmes sous-représentées dans les fintechs

Les femmes sont sous-représentées dans le secteur des fintechs, révèlent des données avancées par Fintech Cadence. En effet, elles représentent 9 % de tous les entrepreneurs en fintech selon le Fintech Growth Syndicate et 5 % des cadres non fondateurs.

L’entreprise s’enorgueillit que 75 % de son équipe soit féminine et que 66 % des membres de son conseil d’administration le sont aussi.

« Bien que des entreprises émergentes en fintech soient couramment fondées pour répondre aux besoins de l’industrie et des consommateurs, les femmes représentent encore une faible proportion des participants de ce secteur. La fintech étant encore en stade de développement, nous avons l’opportunité de promouvoir une plus grande participation des femmes en identifiant des mentors, en apportant du soutien aux individus présentant du potentiel et en facilitant le transfert de connaissances — mais nous devons agir maintenant ! », ajoute Mme Holliday.