Conseillère en sécurité financière, Dominique Sigouin s’était toujours fait un plaisir de vendre l’assurance maladies graves à ses clients, assurance qu’elle avait elle-même souscrite avec enthousiasme.Les années passent, et Mme Sigouin se réoriente. Elle quitte le domaine de l’assurance pour se lancer dans les ressources humaines.

Celle qui ne « pogne jamais la grippe » se pose alors des questions lorsque vient le moment de renouveler son assurance maladies graves. Ayant quitté le domaine de l’assurance, elle doute maintenant de la pertinence de conserver sa police, vu sa santé de fer.

 

 Arrêtez de vous fier à l’État pour vous aider. L’État est malade. Les finances du gouvernement sont aux soins palliatifs

 
– Dominique Sigouin


Elle choisit de la renouveler, faute d’une bonne raison de la résilier, se disant qu’elle réévaluera la situation l’année suivante. « C’est la meilleure décision que j’ai prise de ma vie parce que trois mois plus tard, j’ai été diagnostiquée d’un cancer », raconte la survivante et organisatrice du symposium pour la Coalition Priorité Cancer.

 

Si aujourd’hui la maladie est derrière elle, Mme Sigouin considère que son assurance maladies graves a grandement facilité son soutien. Celle qui donne désormais des conférences par l’intermédiaire de son entreprise, Objectif efficacité RH, souhaite encourager les gens à souscrire une telle police. Elle estime que l’importance accordée à l’assurance des biens est démesurée en comparaison de celle portée à la santé, une richesse inestimable.

« Arrêtez de vous fier à l’État pour vous aider. L’État est malade. Les finances du gouvernement sont aux soins palliatifs », illustre Mme Sigouin pour faire valoir l’importance d’une police d’assurance maladie indépendante de la couverture offerte par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Le cout extrêmement élevé des traitements contre le cancer peut mener les malades au bord du gouffre. Bien souvent, la guérison du corps est inversement proportionnelle à la santé du portefeuille. Plus la santé des gens s’améliore, plus la santé financière se dégrade, estime-t-elle.