Selon une étude réalisée par SOM et commandée par DAS Canada, 61 % des Québécois ne savent pas qu’il existe des garanties de protection juridique proposées par les compagnies d’assurance.
Par cette étude, DAS Canada dit avoir mieux compris le public québécois, souligne Lucie Morillon, sa responsable du markéting. L’entreprise, qui se spécialise dans ce marché, travaille à convaincre assureurs et intermédiaires de marché que l’assurance de frais juridiques représente une opportunité pour eux.
« La justice figure dans les quatre valeurs les plus importantes aux yeux des Québécois. Nous avons toutefois réalisé que plusieurs ne savaient pas quoi faire en cas de litige », dit Mme Morillon.
Plus d'un tiers ont rencontré des problèmes juridiques
Environ 38 % des répondants ont déjà rencontré un ou des problèmes juridiques et 61 % d’entre eux ont dû demander de l’aide à un tiers tel qu’un avocat en cabinet privé, une clinique d’aide juridique ou un autre professionnel du droit. Alors que 33 % s’en chargent eux-mêmes et 6 % ne font rien.
Les personnes sondées jugeaient à 73 % que l’assurance de frais juridique et les cliniques juridiques seraient de bons moyens d’améliorer l’accès à la justice et 56 % croient qu’elle serait utile dans une police d’habitation. On estime que 50 % des types de problèmes juridiques sont associés à l’automobile, 22 % en habitation et dans 12 % des cas, ils sont reliés à l’emploi.
Conséquences sur les finances personnelles
Le sondage révèle que 65 % des répondants estiment qu’un problème juridique aurait des conséquences importantes sur leurs finances personnelles. En effet, DAS estime le cout d’un procès à environ 10 000 $ et 90 % des répondants ont indiqué payé de leur poche en cas de problèmes juridiques.
DAS Canada continuera à promouvoir les résultats de son étude dans les prochains mois, puisque l’entreprise juge que la diffusion de celle-ci n’a pas été suffisante. Et ainsi mieux faire connaitre l’assurance de frais juridiques.