Les courtiers et agents d’assurance ne sont pas indispensables. Des guides de distribution permettent aussi de vendre des polices d’assurance voyage.

C’est ce qu’affirme Christian Faribault, avocat et membre du groupe de pratique en réglementation d’assurances, valeurs mobilières et gestion d’investissements du bureau montréalais de Borden Ladner Gervais (BLG).

« Selon l’Autorité des marchés financiers, les assureurs ont récolté 1,2 milliard de dollars en 2009 grâce à ce processus de vente », a-t-il affirmé en entrevue au Journal de l’assurance.

Ces guides de distribution sont des feuillets, qui contiennent des informations sur la nature, l’étendue et l’exclusion de la couverture. Imprimés par l’assureur, ils sont remis au client par un distributeur qui n’appartient pas à l’industrie.

« Toute personne qui offre un produit ou service dans un domaine autre que celui de l’assurance, peut être distributeur, a expliqué M. Faribault. L’assureur verse une rétribution au distributeur. Si la commission perçue est supérieure à 30 % du cout de l’assurance, le distributeur doit le signaler au consommateur. »

Ce système de vente n’est pas propre à l’assurance voyage. On le retrouve parfois dans les segments de l’assurance pour les véhicules de location, pour les cartes de crédit et de débit et en assurance vie, santé et perte d’emploi d’un débiteur. Ce système n’existe qu’au Québec et ce, depuis 1999. Toutefois, selon M. Faribault, « un regroupement de législateurs pourraient adopter des dispositions similaires dans d’autres provinces. »