Si Assurancia n’a pas accueilli de nouveaux membres pour ajouter à ses 13 partenaires en 2016, c’est qu’elle voulait se doter d’une structure de soutien efficace, affirme la nouvelle présidente Lucie Decelles.

Celle-ci remplace Michel Duciaume. Il a conclu son cycle de présidence de trois ans l’an dernier.

La bannière, qui a connu une croissance organique globale de 7 % et a atteint 97,4 M$ en volume de primes l’an dernier, souhaite miser sur le développement des startups et des entrepreneurs indépendants en 2017, « pour suivre la tendance du marché, » souligne Mme Decelles.

« Cette année sera l’année où la famille s’agrandit. Nous voulons investir massivement dans les startups et les freelances. Notre objectif est de les aider à développer leur clientèle en se joignant à notre bannière. »

Plusieurs des projets mis en branle durant le règne de M. Duciaume portent leurs fruits. Les centrales d’appels pour entreprises, sous-standard et de soir, ouvertes jusqu’à 20 h cinq soirs par semaine, connaissent de bonnes retombées et sont « très appréciées des membres. »

« Nous recevons beaucoup d’appels. Ça a été un des facteurs qui a contribué à notre croissance organique, » selon Mme Decelles. De même, plusieurs de leurs cabinets affiliés ont pris la décision d’étendre leurs heures d’ouverture aux soirs de semaine et au samedi.

La présence d’Assurancia sur le Web ne passe pas inaperçue. L’entreprise investit beaucoup dans le référencement, le SEO et en leads qui serviront à leurs membres. On peut retrouver la bannière sur Facebook, Twitter, Instagram et Pinterest.

« Nous avons mis en place différentes initiatives sur les réseaux sociaux pour accroitre notre notoriété, notamment en faisant des concours auprès de nos abonnés. Un de nos plus grands succès a été le développement de notre plateforme Web et l’intégration d’un système de clavardage en temps réel. »

Ce virage technologique permet à Assurancia d’être prêt à faire face aux changements qu’apportera la révision à la loi 188, croit Mme Decelles. « Nous attendrons de voir ce que la loi omnibus nous réserve. Nous avons pris de grands moyens pour développer le Web. Nous ne serons pas pris de court par les nouvelles mesures, parce que nous avons déjà une certaine notoriété.