Aviva plc a dévoilé ses résultats financiers pour les six premiers mois de l’année le 16 août dernier. Sa filiale canadienne affiche des progrès tant du côté des ventes que de la sinistralité. 

Pour les activités en assurance de dommages, le bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires a atteint 240 millions de livres sterling (M£) pour Aviva Canada au premier semestre de 2023, et de 715 M£ pour l’ensemble des activités du groupe.

Au premier semestre de 2022, Aviva déclarait un bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires de 201 M£ au Canada et de 661 M£ pour l’ensemble des activités du groupe. Il s’agit d’une hausse de 19 % des profits pour les activités canadiennes. 

Primes  

Au Canada, où Aviva n’est présente qu’en assurance de dommages, la société constate une augmentation de 11 % des primes directes souscrites au premier semestre de 2023 par rapport à la même période en 2022. La progression est même de 12 % en devises constantes durant la même période. 

Les primes directes souscrites au Canada ont totalisé 2,06 milliards de livres sterling (G£) au premier semestre de 2023, comparativement à 1,85 G£ au premier semestre de 2022.

En assurance de dommages des entreprises, les primes directes souscrites au Canada totalisent 832 M£ au premier semestre de 2023, une augmentation de 16 % par rapport aux 716 M£ déclarés durant à la même période l’année dernière. À valeur égale pour la devise, la hausse sur un an est de 17 %, confirme l’entreprise dans son rapport semestriel. 

En assurance de dommages des particuliers, les primes directes souscrites au Canada ont atteint 1,22 G£ au premier semestre de 2023, contre 1,14 G£ un an plus tôt. C’est une augmentation de 7 % sur un an, ou de 8 % à valeur égale pour la devise. 

« La performance et les perspectives d’Aviva ont été transformées il y a à peine quelques années. Aujourd’hui, Aviva est désormais axée sur l’efficacité et la rapidité de la distribution et nos résultats montrent que nous atteignons nos objectifs. Nous prévoyons atteindre nos cibles financières et nous faisons des progrès chaque trimestre, comme nous l’avions promis », souligne la cheffe de l’exploitation Amanda Blanc

Ratio combiné 

Le ratio combiné non ajusté au Canada a été de 92,8 % au semestre trimestre de 2023, comparativement à 91,8 % au premier semestre de 2022. C’est un écart d’un point de pourcentage. 

Les nouvelles normes IFRS 17 ont eu un impact sur le ratio combiné en assurance de dommages. En conséquence, Aviva affiche le ratio combiné en fonction de l’ajustement à ladite norme et le ratio combiné non ajusté. Le ratio combiné en fonction de l’ajustement a été de 89,0 % au premier semestre de 2023, comparativement à 90 % au premier semestre de 2022. 

En assurance des entreprises, le ratio combiné non ajusté a été de 83,5 % au premier semestre de 2023, comparativement à 88,2 % au premier semestre de 2022. Il s’agit d’un écart de 4,3 points de pourcentage. 

En assurance des particuliers, l’écart de 4,3 points de pourcentage a été dans le sens inverse. Le ratio combiné non ajusté, qui était de 93,7 % au premier semestre de 2022, a plutôt grimpé à 98 % durant les six premiers mois de 2023. 

Le ratio de sinistres a été de 55,9 % pour Aviva Canada au premier semestre de 2023, comparativement à 57,0 % pour les six premiers mois de 2022.

Le ratio de sinistres de l’ensemble des filiales d’Aviva a été de 57,8 % au premier semestre de 2023, comparativement à 58,6 % pour la même période en 2022.

Il y a un écart de deux points de pourcentage entre le ratio combiné canadien et celui de tout le groupe, lequel atteignait 94,8 % au premier semestre de 2023. L’écart était le même pour les six premiers mois de 2022 entre la filiale canadienne et le groupe dans son ensemble. 

Résultat d’assurance 

Le résultat de souscription d’Aviva Canada au premier semestre de 2023 a été de 209 M£, contre 175 M£ au même semestre en 2022. Il s’agit d’une augmentation de 19 % en un an, voire de 20 % à valeur égale pour la devise. 

La compagnie explique ce résultat par une tarification mieux adaptée à l’environnement d’affaires, au développement favorable en matière de réclamations des sinistres survenus dans les exercices précédents et des rendements plus élevés du côté des coûts de réclamation des sinistres.