BMO Groupe financier déclare un bénéfice net de 2,2 milliards de dollars (G$) pour le quatrième trimestre de 2021, qui s’est étalé du 1er août au 31 octobre. Ce résultat est en hausse de 36,3 % ou 575 millions de dollars (M$) par rapport au quatrième trimestre de 2020.
Pour l’ensemble de l’année 2021, le bénéfice net de l’institution financière s’élève à 7,8 G$, quand il était de 5,1 G$ en 2020. Il est en hausse de 52,1 % ou 2,7 G$, « ce qui reflète une reprise par rapport aux effets défavorables importants de la pandémie de COVID-19 sur l’économie mondiale, sur nos clients et sur nos résultats financiers de 2020 », explique BMO.
Quatre des cinq groupes d’exploitation de BMO ont progressé en 2021, dont BMO Gestion de patrimoine. Ce secteur enregistre un bénéfice net de 1,5 G$ en 2021, contre 1,1 G$ en 2020. Ce résultat est en hausse de 34,5 % ou 378 M$ « en raison surtout de la croissance des revenus, contrebalancée en partie par l’augmentation des charges ».
Au quatrième trimestre de 2021 uniquement, le bénéfice net de ce secteur a atteint 369 M$. Il a augmenté de 15,3 % ou 49 M$ par rapport au quatrième trimestre de 2020.
Gestion de patrimoine traditionnelle
BMO Gestion de patrimoine est composé de deux sous-secteurs, assurance et activités traditionnelles de gestion de patrimoine, qui ont tous deux progressé en 2021.
Pour ses activités traditionnelles de gestion de patrimoine, BMO dépasse la barre du milliard. L’institution financière déclare en effet un bénéfice net de 1,2 G$ en 2021, contre 893 M$ en 2020. Ce résultat est en hausse de 37,5 % ou 335 M$.
Pour le quatrième trimestre uniquement, ce sous-secteur enregistre un bénéfice net de 318 M$, en hausse de 25,7 % ou 65 M$ par rapport au quatrième trimestre de 2020.
Assurance
Pour ses activités d’assurance, BMO déclare un bénéfice net de 246 M$ en 2021, contre 203 M$ en 2020, en hausse de 21,2 % ou 43 M$.
Pour le quatrième trimestre uniquement, ce sous-secteur enregistre un bénéfice net de 51 M$, en baisse de 23,9 % ou 16 M$ par rapport au quatrième trimestre de 2020.
Revenus
Déduction faite des sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI), les revenus nets de BMO Gestion du patrimoine, deux sous-secteurs confondus, se sont établis à 5,7 G$ en 2021, contre 5 G$ en 2020. Ils ont augmenté de 13,1 % ou 654 M$.
Pour le quatrième trimestre de 2021 uniquement, ils se sont établis à 1,4 G$, en hausse de 9,9 % ou 129 M$ par rapport au quatrième trimestre de 2020.
Les deux sous-secteurs de BMO Gestion de patrimoine ont vu leurs revenus progresser :
- Les revenus des activités traditionnelles de gestion de patrimoine, déduction faite des SCVPI, se sont établis à 5,2 G$ en 2021. Ils sont en hausse de 12,7 % ou 585 M$ par rapport à 2020 « du fait de la hausse des revenus autres que d’intérêts de 503 millions sous l’effet de l’accroissement des actifs des clients, y compris l’incidence favorable du raffermissement des marchés boursiers mondiaux, de la croissance des revenus de courtage en ligne et de l’incidence d’une provision pour frais juridiques à l’exercice précédent », dit BMO. Ces facteurs ont été « contrebalancés en partie par l’incidence de l’affaiblissement du dollar américain ».
Pour quatrième trimestre de 2021 uniquement, ils se sont établis à 1,3 G$, en hausse de 12,7 % ou 150 M$ par rapport au quatrième trimestre de 2020.
- Les revenus d’assurance, déduction faite des SCVPI, se sont établis à 476 M$ en 2021. Ils sont en hausse de 17 % ou 69 M$ par rapport à 2020, ce « qui est principalement attribuable à l’incidence favorable des variations des marchés au cours de l’exercice à l’étude, et à la croissance des activités », dit BMO. Ces facteurs ont été « partiellement compensés par la baisse des avantages découlant des modifications apportées aux placements afin d’améliorer la gestion des actifs et des passifs et par l’incidence défavorable des hypothèses actuarielles au cours de l’exercice à l’étude ».
Pour quatrième trimestre de 2021 uniquement, ils se sont établis à 106 M$, en baisse de 16,5 % ou 21 M$ par rapport au quatrième trimestre de 2020.
Les SCVPI ont atteint 1,4 G$ en 2021, contre à 1,7 G$ en 2020. Ils ont baissé de 18,1% ou 309 M$ « du fait surtout des variations de la juste valeur des passifs au titre des indemnités, en partie contrebalancées par l’incidence de l’accroissement des ventes de rentes. Les variations ont été atténuées en grande partie par les revenus ».