Peu avant de vendre le cabinet en assurance collective Groupe financier AGA à trois actionnaires, en octobre, La Capitale s’est départie du petit portefeuille d’assurance individuelle du cabinet en faveur du Groupe Financier Boulos.
C’est un portefeuille d’un peu plus de 2 millions de dollars (M$) de primes en vigueur que l’assureur a vendu le 30 septembre. Spécialisée en assurance collective, AGA a constitué ce bloc d’affaires au fil des ans pour accommoder ses conseillers qui exerçaient des activités d’assurance de personnes individuelle. .
« Nous avons acquis ce portefeuille en raison de sa persistance et de ses affaires variées », a révélé au Journal de l’assurance le directeur général de l’acheteur, Robert Boulos.
Avec ce portefeuille, Groupe Financier Boulos acquiert aussi une relation potentielle avec 40 conseillers, ce qui pourrait porter le total des conseillers de son réseau à 500.
M. Boulos s’attend à conserver la majorité des conseillers qui offraient de l’assurance individuelle par l’entremise d’AGA. « C’est certain qu’on en perd, mais ceux à qui nous avons parlé nous ont témoigné leur intention de rester », dit-il.
M. Boulos a rappelé qu’il s’agissait de la deuxième acquisition de son groupe, depuis celle en aout d’une succursale d’Investia Services Financiers, située sur le boulevard Décarie à Montréal. La présente acquisition sera intégrée au Groupe Financier Boulos sans déboucher sur l’ouverture d’un nouveau bureau. Elle n’implique pas non plus le transfert d’ex-employés d’AGA.
L’agent général, qui dit souscrire bon an mal environ 5 M$ de primes, n’exclut pas d’autres transactions. « Nous avons la capacité d’acheter. Nous regardons des entreprises de conseillers indépendants actifs en assurance individuelle et collective, en fonds et prêts hypothécaires, et qui offrent un service complet », dit M. Boulos.
Les nouveaux actionnaires d’AGA n’ont pas l’intention de répéter l’expérience de l’assurance vie individuelle. « Notre philosophie consiste à nous spécialiser en assurance collective et à poursuivre dans cette sphère », a dit Martin Papillon, PDG d’AGA, au Journal de l’assurance. Conscient que ces conseillers exercent souvent dans d’autres champs de compétences avec d’autres cabinets, il dit ne pas souhaiter leur faire compétition et ainsi créer des inconforts.