Pour le trimestre clos le 30 juin 2016, la compagnie d'assurance générale Co-operators enregistre une perte nette consolidée de 39,1 millions de dollars (M$), comparativement à un bénéfice net de 58,2 M$ pour le trimestre correspondant de l'exercice 2015.
Ces résultats reflètent des pertes avant impôts de 104 M$, déduction faite de la réassurance et compte tenu des primes de remise en vigueur cédées, associées à l'incendie de Fort McMurray.
« Des données économiques très solides »
« L'incendie de Fort McMurray a eu des conséquences financières très importantes. Nos pensées vont vers tous ceux et celles que cet événement dévastateur a si durement touchés. Nous tenons également à remercier les milliers de responsables de la sécurité publique et de bénévoles qui ont travaillé sans relâche pour assurer la sécurité de tous, a souligné Kathy Bardswick, présidente et chef de la direction de Co operators. En dépit de la hausse des coûts liés aux sinistres au cours du trimestre, nos données économiques fondamentales demeurent très solides. »
Au deuxième trimestre, les primes directes souscrites ont progressé de 6,1 % (soit 41,6 M$), pour atteindre 722,6 M$, les primes nettes acquises augmentant elles de 1,6 % (soit 9,1 M$) par rapport à la même période de l'exercice précédent. Cette croissance s'observe dans le secteur de l'automobile et dans toutes les régions géographiques, sauf à l'Ouest.
Ratio mixte de 114 %
Pour le trimestre, le ratio mixte a atteint 114 %, comparativement à 94 % pour la période correspondante de l'exercice précédent. Par rapport au deuxième trimestre de 2015, le montant net des sinistres et frais de règlement non actualisé a augmenté de 34,1 %, faisant passer le ratio sinistres-primes à 81 %. Cette hausse est une conséquence directe des feux de forêt catastrophiques de Fort McMurray, le ratio mixte s'établissant à 95,8 %, contre 94 % au deuxième trimestre de 2015.
Enfin, la solidité financière de la compagnie demeure solide. Co-operators Générale a en effet obtenu, en date du 30 juin 2016, un résultat de 214 % au test du capital minimal (TCM), soit un niveau supérieur aux exigences minimales internes et réglementaires.