En 2011, Courtiers Unis regardera de quelle façon ses membres pourraient améliorer leur professionnalisme. La bannière a d’ailleurs abordé ce thème lors de son congrès annuel tenu en février dernier. Les bonnes pratiques d’affaires et la déontologie y ont été abordées.
En 2010, la bannière a travaillé cinq priorités : le service à la clientèle, le modèle d’affaires, les technologies de l’information, la croissance des affaires et la vision de l’avenir. Des recettes de succès ont aussi été présentées aux membres. La bannière propose aussi des rencontres de formation. « C’est l’occasion de prendre le pouls des cabinets, de voir si leurs énergies sont dirigées aux bons endroits », explique Olivier Bertrand, membre du conseil d’administration de la bannière.
Fin 2010, la bannière a aussi mis en place un logiciel Intranet pour améliorer l’efficacité de ses membres. « Chaque membre dispose d’un outil personnalisé. Le forum de discussion sur l’Intranet est très populaire. Un courtier peut ainsi trouver réponse à une question. S’il cherche à couvrir un risque non-standard, un autre professionnel peut lui conseiller de travailler avec tel assureur. »

Autre chantier amorcé en 2010 : faire en sorte que la rémunération de ses membres augmente. Pour ce faire, elle a conclu une nouvelle entente avec certains fournisseurs, indique M. Bertrand. « Le système est simple : grâce à cette entente, nos membres disposent de nouvelles solutions. S’ils les utilisent, leur rémunération augmente », poursuit-il.

En 2010, Courtiers Unis s’était donné pour objectif de recruter de nouveaux membres. Pari réussi, selon M. Bertrand. « Nous avons accueilli plusieurs nouveaux membres au cours de 2010. Cela a été une très bonne année en terme de croissance », affirme-t-il. Lorsqu’on lui demande, si ces nouveaux membres ont quitté d’autres bannières afin de se joindre à Courtiers Unis, il répond par la négative. « Ces cabinets n’appartenaient à aucune bannière. Plusieurs viennent de se lancer en affaires, explique-t-il. En réalité, il y a eu plus de nouvelles recrues, mais ça n’est pas comptabilisé en raison des fusions et acquisitions. »