Malgré le temps frais et pluvieux, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sur la Place des festivals du centre-ville de Montréal, le 4 mai. Portant fièrement un nez de clown, les gens ont pris part à l’évènement qui visait à fracasser un record Guinness pour le plus grand rassemblement de nez de clown au monde. Intact Assurance s’est d’ailleurs associé à l’évènement.Au-delà de l’aspect ludique de l’initiative, le but premier de la fondation Néz pour vivre est d’amasser des fonds afin de venir en aide aux jeunes adultes de 18 à 30 ans atteints d’un cancer. « Il n’existe rien, mais rien du tout pour ces jeunes-là », dit Francine Laplante, instigatrice de la fondation, qui s’est fixé l’objectif audacieux de vendre au moins un million de nez de clown. « Quand on rencontre une femme engagée comme Francine Laplante, on ne peut pas refuser de l’aider. On fonce avec elle et on trouve les moyens de participer », a souligné Richard Taschereau, vice-président, markéting et distribution stratégique d’Intact.

Intact Assurance s’est ainsi procuré 8 000 nez, soit l’équivalent des ventes de ses nouvelles affaires en assurance automobile du mois de mars. Courtiers et employés d’Intact se sont ainsi vu offrir gratuitement un nez de clown au cours des trois journées précédant l’évènement. Des ambassadrices vêtues des couleurs d’Intact ont aussi sillonné les rues du centre-ville, le 1er mai, histoire de faire connaitre la cause et d’offrir des nez aux passants en les invitant à se joindre au rassemblement. En plus d’appuyer la cause, cette commandite était une occasion de souligner le travail des courtiers. « C’est grâce à leurs efforts si nous avons pu contribuer aussi généreusement », a ajouté M. Taschereau.

Inspirée par deux jeunes hommes courageux décédés des suites de la maladie, c’est en leur nom que Mme Laplante poursuit sa mission. Linda Lachance, qui travaille pour un cabinet en assurance de dommages et de services financiers à Québec, partage cet avis. « Il faut absolument faire des recherches pour trouver la cause de ces nombreux cancers qui minent la vie de nos jeunes. » Elle-même mère de Thomas, un jeune homme de 24 ans atteint du cancer, elle souligne l’importance d’apporter une aide psychologique aux jeunes affligés par la maladie. « C’est difficile de vivre un cancer, encore plus quand la majorité des gens qu’on côtoie dans les hôpitaux et les centres de traitement sont des personnes assez âgées. »

Répondant à un besoin criant, la fondation a comme mandat premier de financer une chaire de recherche. Elle veut aussi offrir un encadrement, des soins spécifiques et des services de suivi à long terme à la clientèle ciblée.

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