« Quand nous avons commencé à être réellement actifs sur les réseaux sociaux, nos clients étaient déjà présents. Nous nous sommes rendus compte qu’un nouveau monde s’opérait là, que des discussions s’engageaient, dit Robert Martin, directeur principal du markéting chez Co-operators. Augmenter nos ventes n’était pas du tout l’objectif numéro un. »

Les réseaux sociaux procurent des opportunités de communiquer sur une marque ou sur un produit. Et Co-operators l’a bien compris. Sur les réseaux sociaux, l’assureur coopératif passe 40 % de son activité à évoquer la marque et les services qu’elle propose, 40 % à parler de sujets reliés à sa marque, et enfin, 20 % à publier du contenu orienté vers la vente. Avec comme but ultime d’intégrer les réseaux sociaux à l’ensemble des outils de markéting de la marque.

Pour M. Martin toutefois, l’essentiel n’est pas le nombre de personnes qui suivent Co-operators, mais plutôt le taux d’engagement de la communauté. De plus, l’assureur décline régulièrement les campagnes publicitaires traditionnelles sur les médias sociaux.

« Les deux peuvent aller main dans la main, l’une pouvant être l’extension de l’autre. En effet, une publicité à la télévision dure 30 secondes ou une minute au maximum. Les réseaux sociaux permettent d’étendre la campagne originale », précise-t-il.

Alors qu’elle rassemble une équipe dédiée aux médias sociaux établie à Guelph en Ontario, Co-operators possède en plus une personne – francophone- basée à Montréal pour gérer les pages en français. Cette présence aide au déploiement de la marque au Québec, affirme M. Martin.