Dialogue se targue de lancer le premier programme virtuel multidisciplinaire en santé mentale, offert à tous les employeurs au Canada.
Nouveau programme qui constitue la phase II de son Service de gestion du stress et du bienêtre, l’initiative de Dialogue s’appuie sur l’expérience de milliers de consultations en santé mentale, accumulées au cours de sa phase I.
Selon Dialogue, il s’agit aussi du premier programme virtuel soutenu par une équipe de soins multidisciplinaire et interfonctionnelle. Dialogue dit offrir aux patients l’accès à des professionnels de la santé dans un esprit de collaboration : psychologues, psychothérapeutes, travailleurs sociaux, médecins, infirmières et spécialistes médicaux. « Le nouveau programme fait de la prévention un élément clé et adapte l’utilisation des technologies pour atténuer la stigmatisation qui reste associée aux maladies mentales », a déclaré Julien Martel, médecin en chef de Dialogue.
Allier physique et mental
Citant le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), Dialogue souligne qu’au cours d’une année donnée, un Canadien sur cinq sera aux prises avec un problème de santé mentale ou de toxicomanie. À l’âge de 40 ans, un Canadien sur deux aura eu un problème de santé mentale.
Porte-parole de Dialogue, Jean-Christophe De Le Rue signale qu’il s’agit du premier programme virtuel de santé mentale multidisciplinaire qui inclut du soutien pour la santé mentale, mais aussi pour la santé en général. « Souvent les deux sont interreliés, d’où l’importance de joindre les deux pour offrir un service complet », dit-il. Parmi les piliers du programme, Dialogue dit préconiser une approche qui favorise un changement des habitudes de vie, « afin de réduire les niveaux de stress ».
Résultats positifs
Dialogue qualifie d’extrêmement positifs les résultats obtenus lors de la phase I de son service de gestion du stress et du bienêtre. « Ils ont dépassé les attentes des employeurs », dit la firme.
Selon l’expérience accumulée, tous les patients ont déclaré que le programme était facile à intégrer à leur horaire. Jusqu’à 20 % des patients qui ont accédé au service de première phase se sont prévalus de l’évaluation de leur risque de stress élevé, d’anxiété ou de dépression. Les patients qui ont consulté, qui présentaient des signes ou des symptômes de dépression et qui ont reçu le traitement multidisciplinaire ont vu une amélioration moyenne de 55 %, selon l’outil d’évaluation PHQ-9 (pour Patient Health Questionnaire, un outil utilisé pour diagnostiquer et mesurer la sévérité de la dépression). Dialogue ajoute que 100 % de ces patients ont constaté une amélioration de leur état. Après le traitement, 96 % des patients étaient très satisfaits des soins reçus.