Diversico Finances humaines a créé Groupe financier Sphinx, un cabinet qui lui permettra de séparer l’administration de sa clientèle familiale de celle d’affaires. Sphinx sera dirigé par un ancien directeur d’agence à succès d’iA Groupe financierGuy Carignan.

Inscrit comme cabinet en assurance de personnes et en assurance collective, Sphinx compte à son service 55 téléphonistes et six conseillers à ce jour, a révélé le PDG de Diversico, Daniel Guillemette, en entrevue au Journal de l’assurance.

Dix rendez-vous par semaine

L’imposante équipe de télémarketing de Sphinx est l’héritage de Guy Carignan, qui en avait développé le cœur alors qu’il dirigeait l’agence de Brossard de l’Industrielle Alliance. Maintenant président de Sphinx avec M. Guillemette comme vice-président, Guy Carignan s’apprête à convertir des affaires existantes de Diversico en nouvelles affaires de Sphinx.

Selon le PDG de Diversico, cette machine de télémarketing est en mesure de confirmer dix rendez-vous par semaine pour chacun de ses conseillers. Exclusifs à Sphinx, les conseillers bénéficieront d’un partage de commission pour tout client existant à qui ils vendront de nouveaux produits après avoir revu leurs besoins. M. Guillemette n’a pas voulu révéler ce partage, car il pourra varier selon le cas.

ABF simplifiée

D’après M. Guillemette, le bassin de clients existants qui pourraient bénéficier des services de Sphinx avoisine les 40 000. « Ce bassin est en croissance puisque nous continuons d’acquérir des clientèles », a-t-il souligné.

Le PDG de Diversico a ajouté que chaque clientèle acquise à l’avenir sera dès le départ séparée entre les conseillers de Sphinx et ceux de Diversico, dont les clients ont des besoins plus « sophistiqués », explique-t-il.

Or, Daniel Guillemette se défend de jouer la carte de l’élitisme. « Actuellement, nous traitons plus de 50 000 clients avec la même machine administrative, qu’il s’agisse de polices à 100 $ ou à 30 000 $ de primes par mois. Nous allégeons les processus dans Sphinx, car ces deux clientèles ne nécessitent pas la même étendue de service », dit M. Guillemette.

Selon lui, la clientèle familiale peut être très bien servie par une analyse des besoins financiers simplifiée, qui, par exemple, ne s’enquiert pas d’informations habituellement demandées à des propriétaires d’entreprise, dit-il.