Ils n’ont pu être couronnés en personne lors du gala de l’Institut de l’assurance de dommages du Québec (IADQ), mais les lauréats du prix Marcel-Tassé 2020 pourront dire qu’ils ont vécu une expérience hors du commun.
Ils ont témoigné de leur expérience au Portail de l’assurance, mais aussi des raisons qui les ont poussés à faire carrière en assurance de dommages.
Maude Beaulieu, lauréate du prix Marcel-Tassé 2020 pour le volet spécialisé, dit avoir reçu une tonne de messages de félicitations provenant de toutes les sphères de l’industrie. « C’est dommage de ne pas l’avoir reçu lors du gala, mais au final, ce n’est pas si grave, car les sentiments de reconnaissance et de fierté de l’industrie sont là. »
Comme plusieurs, c’est par hasard qu’elle a découvert l’industrie. « Rares sont les jeunes qui rêvent de devenir un professionnel de l’assurance de dommages. Habituellement, les gens qui travaillent en assurance connaissent quelqu’un dans leur entourage qui œuvre dans le milieu. Pour ma part, c’est par hasard que je suis arrivée dans le domaine. Pourtant, c’est une industrie qui nous permet de nous accomplir. Il y a énormément de possibilités d’avancement de carrière en assurance de dommages », souligne Maude.
Hugo Gendreau, lauréat du prix Marcel-Tassé 2020 pour le volet général, ne pense pas que le domaine de l’assurance en est un ennuyant.
« Si certains peuvent penser que c’est une vieille industrie, c’est parce qu’elle a su évoluer et s’adapter. De savoir que malgré toutes les tempêtes qu’elle a eu à surmonter, l’industrie de l’assurance de dommages est encore en vie, c’est rassurant. Le défi de l’industrie, c’est d’améliorer son image. »
Comment Hugo a-t-il découvert le domaine de l’assurance de dommages ? Grâce à une campagne promotionnelle de la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages, qui chapeaute d’ailleurs la remise des prix Marcel-Tassé.
« J’ai découvert le domaine de l’assurance de dommages lors d’un cours d’orientation au secondaire dans le cadre duquel j’ai fait un projet présentant l’industrie de l’assurance de dommages. Par la suite, comme l’assurance ne semblait pas avoir la cote dans mon entourage, j’ai mis de côté ce projet. »
C’est donc dix ans plus tard que le gout de travailler en assurance de dommages a repris rapidement lorsqu’il a consulté le site Internet Prosdelassurance.ca. « J’ai alors vu que l’industrie rejoignait beaucoup mes valeurs. En plus, c’était un domaine en demande, où l’avancement professionnel n’a pas de limites », relate Hugo.
Il souligne que malgré les méandres qui bousculent constamment l’industrie de l’assurance, son évolution et son adaptation lui permettent toujours d’exister. Il en prend pour exemple la pandémie de la COVID-19.
« Mes collègues ont tous gardé leur emploi, malgré le contexte de crise qui a touché le Québec et l’arrêt d’un bon nombre d’entreprises. L’industrie s’est retournée de bord le temps de le dire », mentionne Hugo.