Gore Mutual est principalement actif en Ontario et en Colombie-Britannique. L’assureur ne ferme toutefois pas les yeux sur ce qui se passe au Québec.

Paul Jackson, son vice-président, distribution, a confié au Journal de l’assurance que Gore regardait à nouveau vers le Québec pour y faire une entrée éventuelle. « Nous avons les permis pour exercer dans toutes les provinces. Nous en sommes encore à une étape très préliminaire pour établir quels seront nos prochains gestes. On n’y a pas exclu le Québec, car nous avons pour ambition de faire croitre notre compagnie. »

M. Jackson se dit aussi conscient de la bonne réputation que Gore a au Québec auprès des courtiers. « C’est quelque chose qui nous rend très humbles, car nous n’y sommes pas présents. Nous avons eu peu d’appels de courtiers québécois nous demandant de venir dans la province. Nous n’avons toutefois jamais exprimé notre intérêt d’y aller. »

Il dit d’ailleurs que Gore suit avec intérêt tout le débat entourant la règle des 20 % d’actionnariat qu’un assureur peut détenir dans un cabinet de courtage. « On regarde pour voir quelle tournure cela prendra. On considère néanmoins que dans un monde parfait, tous les courtiers seraient indépendants. »