La mise à jour de la moyenne mobile sur cinq ans de l’Indice actuariel climatique (IAC), qui évalue la variation des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer, rapporte une légère augmentation à l’hiver 2025, comparativement à l’automne 2024.

La moyenne mobile sur cinq ans s'est donc établie à 1,37 par rapport à la moyenne de zéro durant la période de référence qui s’échelonne entre 1961 et 1990. 

Lors de la dernière mise à jour faite en mai 2025, à partir des données de la période automnale précédente, l’IAC se chiffrait à 1,35. Cette augmentation « est principalement attribuable à des changements dans les jours secs consécutifs et la puissance éolienne », précise-t-on dans le communiqué du 21 août dernier.

Comparaison avec l’hiver 2020 

La moyenne mobile sur cinq ans de l’IAC a été mise à jour à la suite de l’ajout de la donnée saisonnière de l’hiver 2025. Cette donnée se chiffre à 1,38 pour le Canada et les États-Unis. 

La moyenne mobile est calculée sur cinq ans et révisée tous les trimestres. Ainsi, la donnée de l’hiver 2025 remplace la donnée de l’hiver 2020, qui s’établissait à 1,18. 

Quand les moyennes de l’IAC sont en hausse par rapport à la moyenne de zéro, on en conclut que les événements climatiques extrêmes sont plus fréquents et que la montée du niveau des océans se poursuit.