Les assureurs devraient laisser les courtiers décider de quelle façon ils veulent travailler, croient David Gallagher et Phillip Henvill, de la firme technologique iter 8.M. Henvill, vice-président au développement des produits, dit que dans un monde idéal, tous les courtiers travailleraient en temps réel.

« Ils n’ont pas tous les capacités de le faire. C’est pourquoi nous voulons aider les assureurs à leur offrir divers choix. Les courtiers pourraient alors choisir la façon qu’ils préfèrent pour échanger avec leurs assureurs », dit-il.

iter 8 fait affaire avec 20 assureurs au Canada. La firme technologique peut les aider à trois niveaux. Le premier est la mise en place d’un portail informatique pour un assureur.

« On peut aider l’assureur à étendre son service d’administration de polices, autant avec les courtiers qu’avec les consommateurs. Nous pouvons aussi les aider à mettre en place des modules pour traiter les nouvelles affaires et les modifications de polices », dit M. Gallagher, vice-président.

Viennent ensuite les solutions de connectivité. iter 8 a mis au point une fonctionnalité où une transaction n’a pas à passer par le portail d’un assureur et peut se réaliser entièrement depuis le système de gestion de cabinet (BMS) du courtier.

Un assureur offre cette alternative : Unica, la filiale ontarienne de La Capitale assurances générales anciennement connue sous le nom de York & Fire. Technologie Keal est le BMS pouvant offrir cette solution. « On travaille avec deux autres assureurs à cet effet », précise M. Gallagher.

Finalement, iter 8 offre une solution pour faciliter l’automatisation de la transmission de données aux différents régulateurs canadiens, dont le Groupement des assureurs automobiles.

À partir de ces trois produits, la firme technologique a 14 projets sur la planche à dessin. Elle travaille entre autres avec trois assureurs pour faciliter le téléchargement de polices en format EDI, tel que recommandé par le Centre d’étude de la pratique d’assurance (CEPA) avec son projet eDoc.