Lorsque la Corporation des assureurs de dommages directs du Québec (CADD) s’est mise à la recherche d’un directeur général, elle voulait trouver un « vrai de vrai » direct, dit son président Michel Laurin. C’est en Denis Côté qu’elle l’a déniché.
C’est en 1988 que M. Côté a commencé sa carrière en distribution directe. Il était alors au Mouvement Desjardins, qui venait de prendre le virage direct et avait délaissé le courtage. Travaillant au markéting, il a contribué aux efforts de l’assureur pour atteindre le cap des 100 000 clients. L’entreprise en a aujourd’hui plus de deux millions.
Il a ensuite pris une pause pour mettre le cap sur l’Angleterre. Il a été embauché par l’International Cooperative and Mutual Insurance Federation (ICMIF), un organisme qui regroupait les mutuelles et les coopératives d’assurance du pays. Son rôle était similaire à celui qu’il occupe à la CADD en ce moment. Il a ainsi pu découvrir les rouages de la distribution directe dans le marché de l’Angleterre, qui en plus, était en pleine phase de démutualisation. Il y a travaillé deux ans.
Il est ensuite rentré au Québec, où il est devenu vice-président au markéting de belairdirect. Ensuite, il est retourné chez Desjardins, où il a occupé des fonctions de direction quant au markéting et à la gestion de l’offre.
« J’ai toujours travaillé en distribution directe. J’ai notamment été impliqué dans le développement du programme Ajusto, mais aussi de la vente sur Internet. Je suis un vrai de vrai direct. J’ai vécu l’évolution de l’industrie », dit-il.