Chaque province possède sa propre règlementation par rapport à la distribution de l’assurance voyage.

Au Québec, la vente d’assurance voyage requiert un permis accident et maladie au minimum. Toutefois, dans certaines provinces comme la Colombie-Britannique, il est possible pour les assureurs de dommage de vendre de l’assurance voyage.

« On parle d’environ 1 % de volume d’affaire pour les courtiers en assurance de dommages en Colombie-Britannique. Souvent les courtiers vont mettre l’option sur leur site Internet directement. Les clients sont habitués à contracter ce type d’assurance de cette façon », explique la responsable au développement des affaires d’Allianz Global Assistance, Mélanie Lessard.

Elle ajoute qu’au Québec, un courtier en assurance de dommages pourrait aussi vendre de l’assurance voyage si ce dernier obtenait le permis accident et maladie. « Ça se fait un peu moins et les clients ne sont pas nécessairement au courant qu’ils peuvent approcher leur assureur de dommages pour demander une assurance voyage. »

Chez Manuvie, on remarque aussi des différences quant à la quantité d’assurance vendue. « Nous remarquons que nous vendons davantage en Ontario et en Colombie-Britannique. Il y a bien entendu une question de population, mais en général, les résidents de ces deux provinces voyagent plus », dit le vice-président adjoint de l’assurance voyage chez Manuvie, Rob Iafrate. Dans ces provinces, il est estimé que 90 % des personnes de 55 ans et plus vont acheter une assurance voyage, dit-il.