La Fondation Medavie pour la santé a remis une subvention de 15 000 $ à l’organisme Revivre qui servira à soutenir le projet Reprise du pouvoir sur sa santé. Le programme permet aux jeunes et à leurs proches touchés par l'anxiété, la dépression et la bipolarité de prendre leur santé en main.

Lors d’interventions individuelles en personne, par courriel ou au téléphone, de l’information sur les différents troubles est transmise aux jeunes pour leur permettre d’avoir une meilleure connaissance de la maladie. Ils sont ainsi en mesure d’adopter des gestes concrets pour maintenir une bonne qualité de vie, malgré la présence de la maladie.

Revivre est l’un des premiers organismes au Québec à recevoir du financement du programme de subventions de la Fondation. Depuis la fin de 2011, la Fondation a remis plus de 6,4 millions de dollars dans le cadre de programmes de subventions ou de partenariat annuels ou pluriannuels, dont certains n’ont pas encore été annoncés.

 « L’initiative de Revivre pour la santé mentale est axée sur l'autogestion, ce qui permet aux adolescents de contrôler leur maladie au quotidien, souligne Patty Faith, directrice générale de la Fondation Medavie pour la santé. Puisque la plupart des problèmes de santé mentale se présentent à un jeune âge, l'intervention précoce est essentielle. Elle offre aux adolescents le soutien dont ils ont besoin à ce moment crucial de leur vie et les moyens de continuer leurs études, ce qui correspond aux objectifs de la Fondation. »

« Grâce à la subvention de la Fondation Medavie, Revivre pourra continuer à soutenir les jeunes et leurs proches atteints de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires, a pour sa part déclaré Jean-Rémy Provost, directeur général, Revivre. Il est essentiel de pouvoir continuer à répondre aux personnes atteintes pour qu’elles puissent reprendre du pouvoir sur leur santé. Il est possible de mieux les outiller afin de mieux gérer leur santé mentale et physique malgré la présence d’une maladie mentale. »

À noter que l’anxiété et la dépression, qui s’installent souvent durant l’enfance ou l’adolescence, comptent pour près de 65 % de toutes les maladies mentales au Québec et touchent 7,5 % de la population.