Au Canada, la fraude à l’assurance automobile coute 2 milliards de dollars (G$) par année, selon le premier rapport annuel d’Aviva Canada sur le sujet. Le rapport présente également les résultats d’un sondage mené auprès de conducteurs canadiens, qui révèlent que 81 % d’entre eux croient que la hausse des primes d’assurance est causée par les demandes d’indemnisation frauduleuses. Aviva évalue entre 100 $ et 150 $ les répercussions individuelles du cout global de la fraude.
Par ailleurs, 67 % des sondés estiment que la répression de la fraude à l’assurance entrainerait une réduction de leur prime d’assurance automobile. D’ailleurs, 77 % donnent leur appui pour que les gouvernements provinciaux et les forces de l’ordre accordent plus de temps et de ressources pour mettre en accusation et poursuivre les Canadiens ayant présenté des demandes d’indemnisation frauduleuses.
« Les consommateurs honnêtes paient de leurs poches une somme estimée à deux milliards de dollars par année en frais additionnels à cause des fraudes criminelles perpétrées à l’égard du système d’assurance automobile, affirme Greg Somerville, président et chef de la direction d’Aviva Canada. Il est grand temps de répliquer. Les résultats de ce rapport démontrent que les Canadiens appuient nos efforts. »
Une perte de souscription au Québec
Au Québec, la prime moyenne d’une assurance automobile chez Aviva s’élève à 514 $ en 2016. De ce total, 365 $ représentent les couts de réclamation, 155 $ d’autres couts, 17 $ de taxes et une perte de souscription de 23 $. Il s’agit de la province dont la moyenne est la moins élevée. Les Québécois croient à 88 % que les fraudes font augmenter leur prime d’assurance automobile.
En Ontario, où la prime moyenne est la plus élevée au pays, elle s’établit à 1 399 $, dont des couts de réclamation de 1 033 $, 389 $ d’autres couts, 42 $ de taxes et une perte de souscription de 65 $.