Un récent sondage de Harris Poll auprès des investisseurs, commandé par Placements AGF, révèle que plus de la moitié des répondants (54 %) trouvent qu'il est relativement difficile ou très difficile d'épargner, compte tenu de leur situation financière actuelle.

« L'un des objectifs du sondage annuel est de nous permettre de mieux comprendre les obstacles à l'épargne afin d'aider les Canadiens à atteindre leurs objectifs d'investissement, a déclaré Judy Goldring, vice-présidente directrice et chef de l'exploitation d’AGF. Nous désirons consolider les connaissances acquises au cours des sondages précédents et arriver à une meilleure compréhension de la mentalité des investisseurs. »

La majorité des Canadiens se disent endettés

D'après le sondage, la majorité des Canadiens (81 %) déclarent être endettés, d'une façon ou d'une autre. Parmi ceux-ci, près de la moitié (48 %) ont l'impression que cet endettement les empêche de mettre de l'argent de côté. Cette proportion est plus élevée chez les écho-boomers (59 %) et les répondants de la génération X (54 %).

Parmi les Canadiens endettés, les obstacles à l'épargne les plus couramment avancés sont les dépenses courantes (51 %) et les paiements de loyer ou d'hypothèque (44 %).

Rembourser les dettes avant d'épargner

Lorsqu'on leur demande quel est le moyen idéal d'épargner, près de trois Canadiens sur cinq (58 %) âgés de 18 à 49 ans répondent qu'ils commenceraient par rembourser leurs dettes avant d'épargner.

« Nous désirons que les Canadiens comprennent qu'il ne s'agit pas d'une situation où un choix exclut l'autre. Peu importe les imprévus de la vie, le fait d'épargner tout en payant vos dettes peut avoir un effet important sur votre situation financière, a souligné par ailleurs  Mme Goldring. Par exemple, en mettant de côté 200 $ par mois à 7 %, vous obtiendrez une somme d'environ 100 000 $ en 20 ans. »

L’importance du conseiller financier

Un quart (25 %) des répondants endettés demandent conseil à leurs proches concernant la gestion de leurs dettes, alors que seulement 14 % s'adressent à un conseiller financier.

« Ces résultats nous rappellent que la collaboration avec un conseiller financier est la meilleure façon de comprendre les facteurs qui font obstacle à l'épargne. »

Ils viennent également appuyer la recherche qui démontre la valeur mesurable de l'aide que les conseillers financiers fournissent à leurs clients. Par exemple, sur une période de 15 ans, les investisseurs qui collaborent avec des conseillers financiers accumulent de 2,5 à 3 fois plus de revenu que ceux qui ne le font pas.