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Robert Frances, président du conseil et chef de la direction de Groupe financier Peak, n’aime pas qu’on lui dise qu’il est parmi les derniers à miser sur l’indépendance des conseillers.

Lorsqu’on lui fait cette remarque, il préfère dire qu’il est le premier à avoir déployé ce modèle au Canada avec une telle envergure. Il dit croire qu’il y a amplement de place pour le conseil indépendant au pays. « Si on l’a fait, d’autres peuvent le faire aussi. »

Il souligne qu’aux États-Unis et dans plusieurs endroits à travers le monde, le conseil indépendant représente la moitié des sommes investies par les épargnants. « Pourquoi est-ce différent au Canada ? Je crois que c’est circonstanciel. Les consommateurs canadiens ne sont pas différents. Ils veulent un bon conseil, avec une impartialité vis-à-vis le manufacturier », dit M. Frances.

Il donne en exemple le cas d’un conseiller qui a quitté le modèle captif d’un assureur pour se joindre à Peak. Lorsque M. Frances lui a demandé pourquoi, ce conseiller lui a répondu que c’était parce qu’il adorait les produits de cet assureur. Toutefois, il trouvait compliqué de dire à son client qu’il n’offrait que les produits de ce manufacturier, ce qui réduisait la valeur de son conseil.

« Les gens commencent à être au courant. Ils veulent une vraie indépendance de conseil. Ils veulent que leur conseiller travaille pour eux pour de vrai. »  


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