Les technologies comme la télématique, les montres connectées et autres gadgets de l’Internet des objets peuvent aider à réduire les réclamations en collectif, selon une étude de GC Capital Ideas.

Après l’utilisation de drones pour identifier certains risques, les assureurs américains en collectif ont connu une amélioration du ratio de pertes de l’ordre de 7 points de pourcentage entre 2013 et 2017. Cette tendance peut être maintenue grâce à l’Internet des objets, souligne la firme.

Accumulation de données

Les données accumulées grâce à ces technologies peuvent servir à mieux déterminer la prime de chacun des employeurs et employés, raffiner la couverture et les exclusions, en plus de recommander des mesures de prévention.

« En utilisant la télématique, les employeurs et les assureurs peuvent colliger de l’information en temps réel et instaurer un mécanisme afin d’identifier les conditions non sécuritaires et informer immédiatement un travailleur qui peut être à risque, en plus de pouvoir surveiller et récompenser ceux qui font des actions pour corriger la situation », explique Emil Metropoulos, spécialiste en assurance collective et terrorisme chez Guy Carpenter.

Les détecteurs sur les lieux de travail permettent également aux employeurs d’automatiser le processus de réclamation et d’en augmenter la vitesse en détectant rapidement les blessures et dommages et en alertant les assureurs et les gestionnaires de sécurité. Il est aussi plus simple pour les assureurs et les employeurs de détecter la fraude.

Contrôle des couts postréclamations

Guy Carpenter fait un parallèle entre les investissements dans les objets connectés, l’amélioration des pertes, le contrôle et la mitigation des couts postréclamations. La firme identifie les assureurs comme étant ceux les plus avantagés par l’adoption de ces technologies, puisqu’elle mènera à une baisse des pertes indirectes liées à une improductivité des employés blessés.

« L’usage des senseurs sans fils, des appareils mobiles et des montres connectées peut mener les employeurs et les assureurs à améliorer leurs résultats financiers et la satisfaction des employés », ajoute M. Metropoulos.

Se fier à l’expérience en assurance automobile

Guy Carpenter se base sur les statistiques de l’utilisation de la télématique en assurance automobile pour appuyer son étude. En effet, on remarque une baisse de 50 % du nombre de réclamations moyennes auprès des assurés utilisant la télématique. Les assureurs qui ont adopté la technologie ont enregistré une hausse de 4 % des bénéfices de souscriptions, selon la firme.