Desjardins Groupe d’assurances générales (DGAG) s’attaque au marché ontarien de l’IARD avec sa filiale Desjardins General Insurance (DGI).

Nous croyons qu’une excellente occasion d’affaires se présente à nous, car l’Ontario accuse un retard comparé aux États-Unis, l’Europe et le Québec en ce qui concerne le taux de pénétration de l’assurance directe. Même en Ontario, la tendance favorise nettement l’assureur direct et nous estimons qu’en tant que fournisseur à faibles coûts, nous pouvons à la fois accélérer cette tendance et en tirer profit », affirme Jean-François Chalifoux, premier vice-président exécutif et directeur général des opérations hors-Québec de DGAG.

Une imposante campagne publicitaire accompagne ce lancement : télé, radio Internet et journaux. DGI y présentera son concept d’une « assurance améliorée », en misant sur le fait qu’elle est un « vrai assureur direct », sans commission et « ayant souvent les meilleurs prix et un service exceptionnel d’indemnisation ».

« C’est un lancement en grande pompe et le nom de Desjardins General Insurance sera partout dans la province. Selon les recherches que nous avons réalisées, cette campagne saura donner une très bonne impression aux clients de l’Ontario. Notre concept permettra à la campagne d’évoluer pendant quelques années au moins », dit M. Chalifoux.

DGI se consacrera à l’Ontario pour le moment, mais n’exclut pas d’attaquer le reste du Canada par la suite. « L’Alberta pourrait être notre prochaine cible. Nous devons aller dans les marchés qui ressemblent à ceux du Québec. L’Ontario devrait tout de même nous tenir occupés pour un moment », précise Stéphane Mailhot, directeur des communications de DGAG.

Hubert Roy