Le cyber-risque compte maintenant parmi nos préoccupations les plus importantes. C’est ce qu’a fait savoir Julie Dickson, surintendante des institutions financières, lors d’une allocution livrée au Forum sur invitation concernant les services financiers 2013, à Cambridge en Ontario, le 2 mai.« Un nombre croissant de banques nord-américaines ont été la cible d’attaques de déni de service qui ont parfois entraîné la panne de leur site Web, empêchant ainsi les clients d’effectuer leurs opérations bancaires courantes. Les attaques de déni de service sont coûteuses à parer, constituent une forme de harcèlement et sont une source d’inconvénients, mais par-dessus tout, elles peuvent laisser présager des formes de cyber-attaques encore plus graves », a plaidé la numéro un du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).
L’évolution rapide de ces attaques, pour ce qui est de leur fréquence, de leur puissance et des entités qu’elles ciblent, nous préoccupe de plus en plus le régulateur, ajouté Mme Dickson. « Toutes les institutions doivent donc accorder la plus grande importance à cette menace. Au BSIF, nous avons grandement augmenté les ressources que nous consacrons à la surveillance du risque opérationnel et mis en œuvre plusieurs initiatives, telles que l’examen approfondi des pratiques de cyber-sécurité des institutions. Bon nombre d’intervenants participent à ces mesures, et nous avons tous intérêt à accorder la priorité à cette question », dit-elle.