Le Conseil des professionnels en services financiers (CDPSF) s’est entendu avec l’agent général ontarien IDC Worldsource Insurance Network pour inviter son réseau de conseillers à devenir membre.
En début d’année, le CDPSF a créé une 21e délégation régionale dédiée aux conseillers hors Québec. Cette délégation rattachée à la division de Montréal du CDPSF s’est donné un appui fort en Ontario. IDC Worldsource Insurance Network vient de s’engager à recommander à ses conseillers d’adhérer au CDPSF. De plus, son vice-président à la formation et au développement, Don Hart, vient de prendre la tête de cette délégation.
En entrevue avec le Journal de l’assurance, lors d’une formation en anglais dispensée par IDC à Montréal le 5 juillet, son président, Ron Madzia, a affirmé que tous les conseillers devraient adhérer à une association, quelle qu’elle soit. « Mes conseillers deviendront membres du CDPSF. En tant qu’agent général, je crois que nous devrions nous impliquer dans des associations dédiées aux conseillers. Être conseiller financier est une entreprise solitaire. Il ne s’agit pas seulement d’adhérer pour de la formation et de l’expertise, mais aussi pour socialiser », a-t-il insisté.
Se donner une voix supplémentaire
M. Madzia croit aussi que le réseau de distribution doit se donner une voix supplémentaire. La formation du 5 juillet a été faite en partenariat avec le CDPSF, qui l’a retransmise sur son site en webdiffusion. « C’est aussi une voix pour nous. Les conseillers regardent la formation sur le site et voient l’image de marque d’IDC », souligne son président.
Aussi présent à cet événement, le président et chef de la direction du CDPSF, Mario Grégoire, a révélé au Journal de l’assurance que son objectif est d’avoir éventuellement une délégation par province. Lors de la formation, il a lancé la version anglaise de sa mission de formation Web Le Conseil en direct, soit : The Advice Direct.
À 75 $ par an pour accéder à une formation qui permet d’acquérir un grand nombre d’unités de formation continue (UFC), l’invitation sera irrésistible pour les conseillers d’IDC, croit le PDG du CDPSF. « Nous donnerons les mêmes formations en français et en anglais. La session du 5 juillet donnait d’ailleurs droit à 3 UFC, a-t-il précisé : une en assurance de personnes, une en conformité, et une en matières générales.
De membres réguliers à membres privilégiés
M. Grégoire a aussi révélé que tous ses membres réguliers deviennent désormais des membres privilégiés. Pour avoir ce statut, il suffit maintenant d’avoir suivi la formation, au cout de 75 $, ou d’adhérer à l’assurance responsabilité erreur et omission d’Alteo. « Nous avons actuellement 11 500 membres, dont 9 000 paient 75 $ pour l’année », a-t-il révélé. Les membres qui renouvellent leur police E & O avec Alteo bénéficient d’un rabais de 5 % sur la prime, a ajouté M. Grégoire.
Ron Madzia a dit s’associer au CDPSF parce qu’il trouve l’organisation crédible, notamment en raison d’ententes précédentes. « Une entreprise comme le Mouvement Desjardins ne s’associe pas au CDPSF sans qu’elle ait confiance et soit convaincue », a-t-il ajouté.
Depuis le 4 juillet, le CDPSF offre de la formation adaptée aux représentants en épargne collective du réseau des caisses Desjardins du Québec et de l’Ontario. Ce partenariat a été conclu par Desjardins, en association avec le Conseil.
7 400 conseillers
« La formation de nos représentants est non seulement le gage d’une prestation de service de la plus haute qualité, mais aussi celui d’une plus grande satisfaction des besoins de la clientèle en matière de protection et d’enrichissement de leur patrimoine », a indiqué au Journal de l’assurance Chantale Picard, vice-présidente ventes et distribution, réseau des caisses et Services aux membres et clients du Mouvement Desjardins.
Selon Mario Grégoire, cette entente représente 7 400 conseillers. Desjardins a d’ailleurs confirmé le tout au Journal de l’assurance. Est-ce laisser entrer le loup dans la bergerie que de s’associer aux réseaux captifs des grandes institutions financières. « Nous représentons les intérêts de tous les conseillers, pas seulement ceux des conseillers indépendants », a justifié M. Grégoire.