Pour célébrer ses 25 années d’existence, le Journal de l’assurance vous présente 25 idées exclusives pour construire, dès aujourd’hui, l’industrie de demain.


Pour Robert Frances, président du conseil et chef de la direction de Groupe financier Peak, la technologie ne chamboulera pas la notion même de conseil financier. Il souligne que ce même conseil n’a pas changé depuis les 50 dernières années.

« Le but de l’assurance est de nous protéger face à des risques. C’est un rôle social extrêmement important. Il faut continuer à le jouer. Je suis perplexe quand j’entends dire que l’assureur et le conseiller passeront tous au tordeur comme les chauffeurs de taxi avec Uber. Il est vrai que la technologie changera toute sortes de choses », dit-il.

On parle beaucoup de disruption, fait remarquer M. Frances. Ce sera vrai dans les back-offices, les middle-offices et l’administration. Il conseille par ailleurs aux assistantes et adjointes de conseillers financiers de se mettre à la page des changements technologiques, car sinon leurs emplois seront à risque.

« Le conseiller devra aussi s’adapter, mais le conseil en lui-même est resté le même au cours des 50 dernières années. Ça ne changera pas. Grâce à la technologie, le conseiller sera mieux assisté et sera plus efficace. Trop de conseillers sont inquiets. Ils devraient pourtant être encouragés face à ce qui s’en vient. Leurs couts seront diminués. Tout sera informatisé. Ils auront plus de temps pour découvrir les objectifs de leurs clients et de les inspirer. Ça nous ramènera à notre rôle : le conseil. »

Il souligne que l’industrie de l’assurance est bien positionnée en la matière et qu’elle n’a rien à envier à celle des fonds communs. « Le produit de fonds distinct est bon. L’assurance a sa place. C’est aussi une bonne chose qu’on dise que la transparence est bonne pour le client. C’est pourquoi je suis en faveur de MRCC3. Peu importe la rémunération ou les outils utilisés, ce n’est pas le produit qui dit que le conseiller est bon ou pas », dit-il.


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