Les investissements massifs réalisés dans les entreprises de carrosserie ne règlent toutefois pas un des problèmes auxquels elles font face : le manque de main-d’œuvre.

Les entreprises font des pieds et des mains pour tenter de retenir et d’attirer les jeunes talents, désintéressés par les métiers. Toutes s’efforcent à offrir des conditions de travail et un salaire concurrentiels aux étudiants des centres de formation. Fix Auto s’est allié à l’un d’eux pour essayer de remédier à cette situation.

« Nous voulons mieux encadrer les jeunes dans leur formation et pour leur intégration dans les ateliers. Les jeunes cherchent constamment des défis. Nous savons que les métiers n’ont pas été valorisés, et nous nous sommes donnés comme objectif de les revaloriser », explique Yves Roy, directeur général pour le Québec de Fix Auto.

« L’âge moyen des carrossiers augmente. Dans les écoles, il n’y a pas beaucoup d’élèves qui souhaitent œuvrer dans notre milieu. On se doit de bien encadrer nos ateliers pour qu’ils soient en mesure de bien rémunérer ces personnes-là et d’offrir des programmes concurrentiels », renchérit Sylvain Dufault, directeur général chez Carrossiers Pro Color. Il mentionne que les carrossiers se font souvent couper l’herbe sous le pied lorsque des entreprises comme Bell Hélicoptère et Bombardier cannibalisent plusieurs professionnels qualifiés, puisqu’elles offrent un meilleur encadrement et taux horaire, de même que davantage d’investissements.