Après près d’une décennie d’accumulation, la valeur nette du patrimoine des ménages canadiens moyens a légèrement diminué en 2018, passant de 1,1 %, ce qui équivaut à 7 594 $, à 678 792 $ d’ici la fin de l’année.

Bien que la valeur des biens immobiliers nationaux ait continué d’augmenter, enregistrant une hausse de 1,6 % ou 6 336 $ au cours de l’année, ces gains ont été neutralisés par le recul important des marchés boursiers connu à la fin de 2018.

Le rapport WealthScapes de la firme Environics Analytics a révélé que les portefeuilles d’investissement globaux ont chuté de 7,3 % par rapport à l’année, pour atteindre 181 231 $. Les dépôts bancaires traditionnels ont augmenté de 4,4 % pour atteindre 100 212 $, tandis que les taux d’intérêt plus élevés ont également incité les épargnants à acheter des CPG et des dépôts à terme. Ceux-ci ont bondi de 10,3 % au cours de l’année pour atteindre 41 645 $. La valeur moyenne des biens immobiliers détenus par des Canadiens a augmenté de 1,6 % pour atteindre 393 789 $ en 2018.

La dette des ménages en hausse

Parallèlement, le niveau d’endettement des ménages a également augmenté de 2,3 %, tandis que les taux d’intérêt plus élevés ont réduit la valeur des régimes de retraite des employeurs de 576 $, ou 0,4 %.

À l’échelle provinciale, la Colombie-Britannique demeure la province la plus riche du pays, avec un taux d’épargne plus de cinq fois supérieur à la moyenne nationale. La dette moyenne par ménage a été réduite en 2018 à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, en Saskatchewan et en Alberta. L’Alberta et la Saskatchewan ont connu les plus fortes baisses de la valeur nette moyenne par ménage au cours de l’année, diminuant respectivement de 4,1 % et 2,9 % en 2018.

« Collectivement, les actifs des ménages canadiens ont diminué de 0,5 % en 2018 pour atteindre 825 484 $, écrit Environics. Cette pression à la baisse sur la valeur nette des ménages a encore été aggravée par l’endettement croissant des ménages, qui s’est accru de 2,3 % pour atteindre 146 693 $. La croissance de la dette a été également répartie entre la dette à la consommation, en hausse de 2,2 % à 41 962 $ et la dette hypothécaire, en hausse de 2,4 % à 104 731 $. »