Il y a grand risque que le prix des maisons soit surévalué à Toronto, Winnipeg et Regina, prévient la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

photo_web_1991Dans sa plus récente mise à jour des résultats de son cadre d'analyse et d'évaluation des prix des logements, la SCHL sonne l’alarme sur les prix des maisons dans les régions urbaines de Toronto, Winnipeg et Regina.

La SCHL explique le risque globalement élevé dans la région de Toronto par la surévaluation et le rythme soutenu de l’augmentation des prix. À Winnipeg, la SCHL détecte des risques de surévaluation et de construction excessive. À Regina, ce risque s'explique par l'accélération des prix, la surévaluation et la construction excessive, surtout dans le segment des appartements en copropriété.

Tant à Toronto que Montréal et Québec, certains risques continuent d'être plus élevés qu'à l'échelle nationale, « mais demeurent tout de même modérés », précise le rapport de la SCHL. « Cette situation tient en grande partie à la détection d'un certain risque de surévaluation dans ces trois régions urbaines, auquel s'ajoute un risque de construction excessive à Toronto et à Montréal. » En revanche, le risque global est faible sur le marché de l'habitation de Vancouver. La SCHL n’y détecte en ce moment aucun des facteurs de risque analysés.

La SCHL signale également que la surévaluation n’est pas nécessairement une condition pour assister à une correction des prix. « Un choc économique pourrait exacerber la vulnérabilité du marché de l’habitation », conclut son rapport. « Par exemple, une récession pourrait faire baisser le prix des maisons, qu’il soit surévalué ou non. »