Malgré les pertes de 240 milliards de dollars américains (G$ US) liées aux catastrophes survenues en 2017 et en 2018, le capital des réassureurs tient le coup, indique Aon dans son analyse du marché. Celui-ci s’est établi à 585 G$ US au 31 décembre 2018, une baisse de 3 % par rapport à 2017.

« Les réassureurs continuent d’offrir une couverture et des conditions aux assureurs, ce qui démontre que le capital de réassurance est résilient face aux évènements catastrophiques des années précédentes », souligne Aon.

Les catastrophes ont peu affecté le capital

Aon affirme que le capital des réassureurs s’est trouvé peu affecté par les pertes liées aux catastrophes puisque les évènements étaient de plus petite envergure. « Une grande part des pertes a été assumée par les assureurs sous forme de rétention et en raison des catastrophes moins importantes », écrivent les auteurs du rapport.

La firme rapporte que les pertes liées aux catastrophes depuis le début de 2019 sont 47 % plus basses que la moyenne des 15 dernières années et 26 % sous la médiane. « En outre, il s’agit du début de l’année le plus lent en termes de pertes que l’industrie ait connu depuis 2013. »

L’offre couvre la demande

La ronde de renouvèlement du 1er avril, qui se déroulait en majeure partie au Japon, a été témoin de « l’attachement des réassureurs face à cette région malgré les pertes d’activité cédées en 2018. L’offre a continué de couvrir la demande et les conditions sont demeurées balancées pour les acheteurs dans le contexte de continuité souhaitée avec des relations à long terme ».

En prévision des rondes de renouvèlement de juin et juillet, surtout concentrées en Floride et en Australie, Aon s’attend à ce que l’industrie continue de trouver une offre à sa demande.