Au terme de fréquentations qui ont duré deux ans, les cabinets Pagé Matteau et associés et Groupe Dufresne et Martel ont finalement fusionné en février. Le nouveau groupe, qui porte temporairement le nom de PMA/GDM, veut avoir un volume de primes de 80 M$ d’ici trois ans, soit 30 M$ de plus qu’actuellement.PMA/GDM entend réaliser cet objectif de manière organique et par le biais d’acquisitions. « Nous voulons étendre notre expertise au centre du Québec. Le territoire que nous voulons occuper, c’est le territoire entre Montréal et Québec », a affirmé Pierre Pagé, président du conseil d’administration de PMA/GDM et ex-président de Pagé Matteau, en entrevue à Flash Finance.ca, une publication-sœur du Journal de l’assurance.

M. Pagé entend d’ailleurs proposer un partenariat d’affaires aux cabinets qui pourraient être intéressés à joindre le groupe. Il a déjà testé cette stratégie auprès d’un cabinet dans lequel il détient maintenant une participation. « C’est une solution pour ceux qui ne veulent pas vendre leur groupe au complet, mais qui veulent s’associer à notre façon de faire », dit-il.

Avant la fusion, Pagé Matteau détenait 32 M$ de volume de primes, contre 18 M$ pour le Groupe Dufresne et Martel. L’assurance aux entreprises représente 60 % des affaires du groupe contre 40 % pour l’assurance aux particuliers. PMA/GDM continuera à concentrer ses activités en assurance de dommages auprès d’ING Assurance. Le groupe restera aussi au sein du Groupe Ultima.

En ce qui a trait aux services financiers, le groupe continuera de faire affaire avec le Groupe Cloutier. Le nouveau cabinet estime ses revenus totaux à 500 000$ dans ce secteur, soit 300 000$ provenant de GDM et 200 000 $ de PMA. Même si les services financiers ne représentent que 5 % de l’ensemble des revenus du groupe, Pierre Pagé ne compte pas laisser ce secteur d’activité de côté. Il veut d’ailleurs poursuivre l’initiative de GDM, qui s’était lancé dans la vente de prêts hypothécaires.