Une étude de Munich Re démontre que l’activité physique, mesurée par les capteurs portables, est un prédicateur de mortalité fiable. Le réassureur a évalué leur efficacité en stratifiant le profil de risque de mortalité d’un ensemble de données fourni par Vivametrica, une société d’analyse de la santé. Les données ont été recueillies aux États-Unis.

Les capteurs portables mesurent le niveau d’activité physique quotidien par le nombre de pas et par les minutes d’activités physiques (modéré à élevé). Le rapport indique que ces mesures segmentent efficacement le risque de mortalité en prenant entre autres en considération l’âge, le sexe et l’usage du tabac.

Plusieurs techniques d’analyse

Munich Re explique que ses actuaires ont appliqué plusieurs techniques d’analyse pour évaluer la valeur de cette source de données. Le nombre de pas par jour offre une segmentation de la mortalité même après avoir considéré plusieurs facteurs traditionnels pris en compte lors de la souscription comme l’usage du tabac, la pression sanguine, l’indice de masse corporelle et autres indicateurs de santé.

« Alors que les assureurs évaluent comment utiliser les données de l’activité physique dans le processus de sélection de risques, l’équipe d’analyse de Munich Re pourra les conseiller sur des lignes directrices pour la souscription et des hypothèses actuarielles », souligne Sandra Chefitz, deuxième vice-présidente, analyse intégrée chez Munich Re.

Nombreuses opportunités

« Nous voyons de nombreuses opportunités pour utiliser cette information dans l’évaluation de risques pour l’assurance vie et invalidité. Les données d’activité captées par les appareils portables et les téléphones intelligents deviennent de plus en plus présentes. Il devient plus facile d’incorporer cette source émergente de preuve dans la souscription afin d’étendre l’assurabilité », affirme Mike Tath, premier vice-président, recherche analytique et souscription chez Munich Re.