Les changements réglementaires et l'acquisition de nouveaux clients représentent les principaux défis pour les conseillers au Canada. C’est en tout cas ce que révèle le dernier rapport de recherche de Vanguard sur les tendances mondiales des conseillers.

Presque un conseiller sur quatre (39 %) croit ainsi que son travail est devenu de plus en plus difficile au fil du temps, en raison surtout des défis liés à la réglementation. Parmi les principaux défis auxquels font face les conseillers financiers, les inquiétudes liées à la réglementation se classent au sommet de la liste, plus d'un quart des conseillers (26 %) étant préoccupés par les changements réglementaires et 20 % par l'incidence de la réglementation sur la sélection des placements.

« Des occasions de s'adapter au nouveau contexte »

De plus, les conseillers financiers canadiens perçoivent les changements réglementaires (66 %) et l'utilisation accrue de la technologie (51 %) comme les deux principales tendances futures au sein de leur secteur, en plus du passage au modèle de rémunération à honoraires (58 %).

« À l'unanimité, ou presque, les conseillers financiers au Canada doivent composer avec un secteur qui est sur le point de changer de façon radicale, en raison de l'évolution des attentes des clients, de la réforme réglementaire et des progrès technologiques, a affirmé Atul Tiwari, directeur général en charge des placements chez Vanguard Canada. Le changement crée des occasions de s'adapter au nouveau contexte et de renseigner les Canadiens en leur procurant des conseils et un encadrement rigoureux, ainsi que de créer de la valeur au moyen d'options de placement de grande qualité à faibles coûts. »

Optimistes quant à l'avenir

Toutefois, les conseillers demeurent généralement optimistes quant à l'avenir. Plus de la moitié d'entre eux (55 %) prévoit une hausse du nombre total de leurs clients au cours des deux à trois prochaines années, et la grande majorité (88 %) prévoit une hausse du montant total des actifs gérés. De plus, un tiers (34 %) des conseillers perçoivent le recours accru aux placements à faibles coûts comme l'une des principales tendances touchant leurs activités.

En réponse à la question portant sur l'incidence des changements réglementaires au Canada, y compris la mise en place du Modèle de relation client-conseiller (MRCC), les conseillers ont indiqué que la meilleure communication avec les clients, la démonstration de la valeur et la hausse de la confiance représentaient certains avantages. Parmi les points négatifs liés à l'adaptation à cette nouvelle réglementation, les conseillers ont mentionné la baisse de la rentabilité et la réduction de la rémunération totale.

Transition vers le modèle à honoraires

Enfin, une majorité écrasante des répondants (98 %) ont remarqué une transition vers le modèle à honoraires et 83 % d'entre eux ont affirmé que les honoraires étaient plus avantageux pour leurs activités. Ils sont 76 % à penser que les honoraires étaient plus avantageux pour leurs clients.

« Les conseillers financiers au Canada adoptent de plus en plus un modèle à base d'honoraires à la suite de la mise en œuvre du MRCC, et cette tendance devrait s'accélérer, a indiqué Jason McIntyre, responsable de la distribution de placements à Vanguard Canada. Les conseillers perçoivent ce changement d'un bon œil, puisqu'il pourrait accroître la confiance des clients et la transparence des frais, en plus de donner une occasion de communiquer la valeur. »

 

Défis nombreux pour les conseillers financiers