Les couts des inondations dans les régions urbaines et rurales diminuent de 29 % à 38 % lorsque les zones humides sont bien conservées, révèle une étude du Centre Intact d’adaptation au climat de l’Université de Waterloo.

Les chercheurs ont comparé les impacts économiques d’une inondation dans un endroit où les zones humides ont été conservées, et d’une inondation où les milieux humides ont été retirés à l’aide un modèle informatique, utilisant les données de réclamations d’assurance et les estimés provinciaux des dommages causés par des inondations survenues en Ontario et en Alberta.

La préservation des milieux humides : « un moyen pratique et rentable »

« Avec les plus récents épisodes de crue des eaux, il est clair que les couts humain et financier de ces évènements sont substantiels. Avec le fardeau financier toujours à la hausse des inondations sur les Canadiens, il est remarquable qu’un moyen pratique et rentable pour alléger le risque d’inondation soit disponible – et qu’il s’agisse de préserver les milieux humides », souligne Professeur Blair Feltmate, directeur du Centre Intact et un des auteurs du rapport.

L’étude, financée par le ministère des Ressources naturelles de l’Ontario et l’organisme Canards Illimités Canada, appuie un certain nombre d’engagements pris par les gouvernements fédéral et provincial concernant les changements climatiques et la conservation des milieux humides, ajoute M. Felmate. Ces zones couvrent environ 14 % de la superficie totale du Canada.