Il n’y a pas que les maisons qui sont victimes des dégâts d’eau, les caravanes subissent aussi ce fléau.

Dans son émission La Facture diffusée en septembre dernier, Radio-Canada s’est penchée sur les travers de construction des fabricants de caravanes. L’eau est le principal vecteur de réclamations dans ce segment, alors que les joints d’étanchéité des caravanes ne sont pas de la même qualité que celles que l’on retrouve dans les automobiles.

C’est pourquoi il est recommandé de faire une bonne inspection de son véhicule de loisir au printemps et à l’automne. « Il faut constamment vérifier les joints d’étanchéité, dit Pierre Duchesne, coordonnateur, assurance des particuliers, à La Capitale. L’infiltration d’eau peut y être lente et graduelle. C’est quelque chose qui n’est pas toujours couvert par l’assureur, d’autant plus que ça peut faire de la moisissure au fil du temps. »

M. Duchesne souligne que le propriétaire de caravane peut faire cette inspection lui-même. Il ajoute que des ateliers de réparation de véhicules de loisir offrent aussi ce type d’inspection, particulièrement dans la région de Québec.

« Même une caravane neuve peut avoir des joints endommagés. Certaines peuvent avoir passées trois ans dans la cour du concessionnaire avant d’être vendues. Il y a toujours une inspection à faire pour protéger son investissement. C’est un gros défi pour nous de sensibiliser les propriétaires de caravanes. Ils croient que tout restera bien beau, comme pour leur voiture. »

Pour mousser cette sensibilisation, Leclerc Assurances et Services financiers envoie une infolettre au printemps et à l’automne pour rappeler à ses clients et prospects qu’ils doivent faire une bonne inspection. « On leur demande en fait d’agir en bon père de famille. Nous n’avons pas d’exigence particulière, mais faire cette inspection correspond à nettoyer les gouttières de sa maison pour s’éviter des problèmes. Une caravane est comme une maison, elle ne s’entretient pas toute seule », dit sa présidente Lucie Fréchette.