Les employeurs sous-estiment à moins du tiers (29 %) la proportion de leurs employés souffrant de maladies chroniques, alors que 58 % de ces derniers ont affirmé être concerné, révèle le 21e sondage sur les soins de santé des travailleurs canadiens bénéficiant d’avantages sociaux de Sanofi Canada.
Par ailleurs, 77 % des promoteurs de régimes de soins de santé affirment être préoccupés par l’incidence des maladies chroniques qui ne sont pas prises en charge sur la productivité de leurs employés. Les résultats dévoilent que 47 % des employés atteints d’une maladie chronique ont dû s’absenter au travail ou ont trouvé leur travail plus difficile en raison de leur maladie. Cette proportion s’élève à 72 % pour ceux ayant un problème de maladie mentale.
Prêts à de nouveaux avantages sociaux
Tant les employeurs que les employés se disent ouverts à de nouveaux avantages sociaux, souligne Sanofi. Les deux tiers des participants accepteraient que leurs fournisseurs « analysent les données de leurs demandes de règlement pour générer des communications personnelles et ciblées », ajoute la firme. Quant à eux, les promoteurs veulent recevoir de l’information sur la santé ciblée que leur assureur pourrait offrir aux participants consentants, indique l’étude.
Les participants expriment vouloir recevoir des communications sur les médicaments qu’ils prennent (52 %), sur les professionnels de la santé ou les spécialistes locaux recommandés et la prise en charge de leurs problèmes de santé (47 %), souligne Sanofi.
Reconnaissance de l'utilité des communications ciblées
« Certains participants se préoccupent encore de la protection des données, mais un grand nombre d’entre eux commencent à reconnaitre l’utilité de communications ciblées appropriées », explique Barb Martinez, chef des services professionnels, solutions en avantages sociaux chez Great-West.
« Il y a cinq ans, quand nous discutions avec les clients de l’envoi de renseignements ciblés en fonction de renseignements sur leur santé, nous essuyions un refus catégorique. Maintenant, la situation évolue et les assureurs s’appuient sur la technologie pour intégrer les communications ciblées au soutien à la prise en charge des maladies chroniques. »
Le sondage a été mené auprès de 1 503 participants principaux à un régime collectif et 502 promoteurs de régime à travers le Canada.