Si les entreprises et consommateurs américains partagent plusieurs des mêmes préoccupations par rapport aux risques, les risques financiers occupent la première place pour les deux groupes, révèle l’Indice 2017 de risques de Travelers. Pour les entreprises, la hausse des couts médicaux est une préoccupation pour 61 % d’entre elles, alors que les problèmes financiers inquiètent 64 % des consommateurs. Pour l’année 2016, ces taux étaient de 59 % et 70 %.
De plus, les entreprises s’inquiètent à 55 % de la hausse des couts des avantages sociaux pour les employés, en hausse par rapport aux 54 % enregistrés pour 2016. D’autres problèmes financiers, tels que l’accès au capital et un bon flux de trésorerie, représentent un risque pour 44 % des entreprises, en hausse d’un pour cent par rapport à l’année précédente.
Les cyberrisques se hissent au classement
Les cyberrisques représentent le deuxième risque le plus préoccupant pour les entreprises pour 56 % d’entre elles, en hausse de 2 % par rapport à 2016. Pour les consommateurs, il s’agit du quatrième risque le plus important, avec 54 %, contre 51 % pour l’année précédente.
« D’autres préoccupations partagées incluent les cyberrisques, en raison du monde interconnecté et des objets connectés. Les distractions au volant, le changement de main d’œuvre, les technologies émergentes, les climats extrêmes et la sécurité font également partie de la liste des préoccupations des deux groupes », indique Travelers.
Chute du nombre de sondés qui croient que le monde devient plus risqué
Par contre, le nombre d’entreprises et de consommateurs américains qui croient que le monde devient de plus en plus risqué est à la baisse. En effet, si 63 % des consommateurs le pensaient en 2013, seuls 56 % en sont convaincus en 2017. Pour les entreprises, 37 % d’entre elles disent que l’environnement des affaires devient plus risqué, alors que ce taux était de 41 % en 2016 et 44 % en 2015.
« La perspective générale de risque s’est améliorée de manière constante depuis que Travelers a commencé à sonder les consommateurs en 2013 et les entreprises en 2014 », ajoute l’assureur.